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« A l’Ecoute de la Nature »
est une invitation à emprunter les Chemins Sonores, à travers champs et forêts, au bord des marais,
le long des rivages, partout où la phono-diversité captive l’oreille du promeneur attentif.
« Je fais mon Apparition
moi le crapaud
je sors de Mon Fourré »
Issa
Car, bien avant qu’elle ait le statut d’ homo sapiens, notre espèce, récemment apparue au cours de l’évolution il y a seulement 300 000 ans, n’a cessé d’écouter les sons qui l’environnaient au point d’ essayer de les imiter, de les reproduire et de s’en inspirer dans sa production artistique.
Admirez les fresques pariétales créées il a plus de 30 000 ans : grâce à elles, nous pouvons plonger, avec émotion, dans la mémoire de l’humanité relatant le lien étroit que nos ancêtres entretenaient avec la Nature.
Nul doute que sa beauté aux mille facettes saisissait déjà l’esprit de nos ancêtres.
Beaucoup plus tard, au XIIè siècle, Bernard de Ventadour, avec humilité lèvera les yeux vers le ciel ; nous l’imaginons, comme nous le ferions nous-mêmes portant l’ombre d’une main pour se protéger des rayons solaires, car il sait que sur l’un d’entre eux est perchée l’alouette chantant l’amour éperdu pour sa Dame.
Aujourd’hui, nous savons que la communication et le langage ne sont pas l’apanage de la seule espèce humaine. N’est-il pas fascinant que nous partagions avec certains oiseaux cette extraordinaire faculté cognitive de l’art du chant ?
La structure même du cortex cérébral humain au niveau de l’aire du langage semble devoir beaucoup au fait que l’être humain au départ chasseur-cueilleur a dû, pour survivre, écouter les cris des animaux, et tout ce qui pouvait trahir une présence animale dans un environnement sonore riche de significations.
Ce site se veut rencontre avec le vivant et découverte de ses capacités à communiquer par le son ; il se veut aussi prolongement et transversalité avec des disciplines non seulement naturalistes mais aussi philosophiques et artistiques. Car, tout se tient !
N’est-ce pas au chant de l’alouette, avec sa fidèle brouette, que le génial facteur cheval a construit son palais idéal ?
Empruntez les Chemins sonores : de ci de là, ils vous feront entendre,-découvrir peut-être-, la faune prétendûment ordinaire aussi bien que la plus rare, et le plus souvent insoupçonnée.
Puissent ces chemins, qui sont aussi les vôtres, concourir à la compréhension et à la protection, du bien le plus précieux que nous ayons en commun, la Nature et sa biodiversité, et à nous rassembler autour de ce patrimoine universel, trop souvent mis à mal.
Envol matinal des grues cendrées à Arjuzanx –
Concernant les formations à la prise de son naturaliste, proposées par les Chemins Sonores, veuillez s’il vous plaît accéder ici aux renseignements : https://lescheminssonores.fr/stage/